Décodage du double tabou imposé sur les substances guérisseuses, visionnaires et sacrées

L’objectif déclaré, et transparent, de mon blog “Xochipelli”, est de mettre en lumière, fondamentalement, le tabou qui prévaut, depuis très longtemps, sur les substances et préparations guérisseuses, visionnaires et sacrées de la Biosphère Gaïenne,

que nous offrent les champignons, les plantes, les animaux, les minéraux…

Dans cette présente déclaration d’intention, je me fonde essentiellement sur la mise en exergue du tabou inversé, ou double tabou, ainsi qualifié par le Métahistorien John Lash – dont j’ai traduit l’intégralité de l’oeuvre écrite, sur mon site Liberterre et en publications. Ce double tabou a été imposé, par des psychopathes déments, à une partie de l’humanité d’alors, à savoir durant l’émergence de certaines tribus, ou sociétés, environ un millier d’années avant notre Ere, que l’on hésiterait, d’ailleurs, à qualifier de civilisations – du moins eu égard à leurs organes de contrôle.

Cette déclaration d’intention est, également, agrémentée de quelques éclairages étymologiques qui se fondent sur les recherches de certains linguistes, ou sur les découvertes et thèses de l’archéologue Maria Gimbutas, quant à l’existence d’une langue qualifiée de Proto-Indo-Européenne, une langue-mère originelle. Originelle, bien sûr, dans le sens d’un espace-temps strictement circonscrit à l’une des expressions de l’humanité sur cette planète. Un espace-temps d’autant plus circonscrit, à mes yeux, que je n’accorde aucun “crédit”

– du latin “credo”, croire, croyances –

… pour en arriver au concept moderne de finance mafieuse

créant de l’argent ex nihilo pour le prêter très cher aux pauvres

aux délires des néo-darwiniens quant à leur conception de “l’évolution” de l’animal humain et de l’intégralité de la biosphère,

une conception issue de cerveaux très endommagés

par la pathologie de la pensée linéaire occidentale

Lynn Margulis, l’une des biologistes les plus géniales du siècle passé, presque inconnue dans notre pays, malgré qu’elle ait prouvé la validité du concept d’endosymbiogenèse

et dont, bien sûr, aucun ouvrage n’a été traduit en français,

pour ne pas fâcher les fondamentalistes,

l’imposition d’un tabou?

avait qualifié les néo-darwiniens de petite secte religieuse en voie d’extinction. Les délires néo-darwiniens constituent, très certainement, l’une des mutations pseudo-scientifiques les plus destructrices du syndrome du tabou inversé.

Ce tabou inversé se décline, tout simplement, comme suit: il est strictement interdit d’utiliser des substances guérisseuses, visionnaires et sacrées et, de plus, il est strictement interdit d’en connaître l’existence même. Selon le Métahistorien John Lash qui – dans la voie ouverte par le mythologiste Joseph Campbell, a étudié la grande majorité des mythologies des peuples de la planète –

ce tabou inversé est unique au monde.

De tous temps, et dans toutes sociétés humaines, il semblerait que les tabous aient existé mais ils étaient très clairement stipulés afin que les individus puissent les respecter –

ou les briser eu égard aux inclinations dissidentes qui paraissent caractériser la frange la plus innovatrice de l’espèce humaine!

Par exemple, dans certaines sociétés Indigènes, la femme ayant ses fleurs n’est pas autorisée à participer à des rencontres sociales et à des cérémonies rituelles ou initiatiques. Le tabou, dans ce cas, est simplement dicté et il peut être respecté – ou rompu. Dans certaines sociétés Amérindiennes, il est interdit aux membres du Clan du Castor de consommer du castor car celui-ci est leur totem, leur animal-emblème.

Pour ce clan, les castors sont perçus comme des formes assumées par des guides de la tribu ou des ancêtres non-humains.

Ce tabou clairement énoncé peut être respecté ou rompu – et il est, d’ailleurs, rompu lors de cérémonies rituelles de gratitude envers les castors. Dans ce cas, le caractère sacré du castor est maintenu

tant bien même sa chair est communiée lors de rituels de pouvoir.

« Traditionnellement, la finalité d’un tabou est de préserver la frontière entre le sacré et le profane, mais cette frontière est néanmoins poreuse. La vache sacrée, de la religion Hindoue, vagabonde dans les rues de l’Inde d’une façon routinière et nonchalante. La vache ne peut pas être sacrifiée: c’est le tabou. Mais en raison d’une conscience claire du tabou – une transparence complète – la présence de la vache dans le monde ordinaire – profane – éveille l’esprit à un autre monde, un royaume dont les choses possèdent une valeur différente et connectée à la dimension sacrée de la vie. Les valeurs sacrées et profanes coexistent et interagissent et ce modus operandi se perçoit dans la fonction des tabous et des objets interdits ». (John Lash. Le Paradis Reconquis. Collection Liberterre. Editions Voix des Semences).

Quelle est l’origine de ce tabou inversé frappant de malédiction les substances guérisseuses, visionnaires et sacrées? Aujourd’hui, nul érudit n’en a évoqué la présence dans les écritures cunéiformes des tablettes d’argile – remontant à 3200 ans avant notre Ere – qui recueillent l’histoire de la civilisation Sumérienne. On peut donc affirmer que sa seule présence est exprimée dans les livres de la Bible,

– du Grec “Byblos”, livre, tout bonnement –

la source des trois religions prétendument monothéistes,

car Elohim ne serait-il pas le pluriel de El?

mais d’où venaient donc ces dieux circulant en “chariots de feu”?

de la même galaxie que celui qui est venu sauver l’humanité du péché capital?

le syndrome de la Rédemption… le syndrome de la Croyance Croix/Croisade

Credo, ergo sum

et certains, même, sont partis en Croisade pour Sauver le Climat!!!

et plus particulièrement exaltée dans le livre de la Genèse.

« La prohibition Biblique “Tu ne connaîtras pas” constitue un acte clair et délibéré de déni. Elle détermine la dynamique particulière du tabou inversé, la manière dont il occulte ce qu’il interdit. Exprimé en termes plus explicites, le tabou stipule que “tu ne connaîtras pas” ce que tu es interdit de posséder. Le tabou est empreint d’une double malédiction: à l’encontre du partage de la chose frappée de tabou et à l’encontre de la connaissance même de son existence permettant de le partager. Telle est la prohibition extraordinaire, et déconcertante, stipulée dans la Genèse, le premier livre de la Bible ». (Op. cit.)

“Ne mange pas du fruit défendu”. C’est l’un des plus vieux tabous au monde et cet interdit frappe l’Arbre de la Connaissance: “Tu ne connaîtras pas”. Quelle est donc la nature du fruit défendu? Bien évidemment pas la pomme!!

Mais bien plutôt le cannabis, le champignon, le lotus bleu… ou le mythique Soma

J’ai passé des journées entières à compulser les reproductions numérisées des Manuscrits du Moyen Age, d’un grand nombre de bibliothèques numériques d’Europe… et j’y ai retrouvé des enluminures dans lesquelles Eve tend le Champignon à Adam! La très célèbre pomme d’Adam…

et cela fait 2700 ans que les théocrates nous jettent l’anesthésiante pommade

– du latin, “pomus”, pomme –

Cela fait, ainsi, 2700 ans que les théocrates anesthésient l’humanité avec leur mythe, destructeur et stérile, plaçant Adam et Eve dans un “Paradis” dont ils ont été chassés parce qu’Eve a consommé le fruit défendu, offert par le Serpent, et qu’elle a incité, à en faire de même, Adam, son époux,

ou du moins celui qui pourvut la côte saignante dont elle fut forgée…

faut-il vous l’envelopper papier/cadeau ou est-ce pour consommer de suite?

Yahvé/Jehovah/Yaldabaoth expulse Adam et Eve lorsque ces derniers – après avoir consommé du fruit défendu de l’Arbre de Connaissance – s’aperçoivent qu’ils sont nus, évidemment. Yahvé instaure la guerre entre les deux genres humain – et entre la femme et sa semence; il les condamne aux labeurs forcés – à perpétuité; il maudit le serpent –

le très célèbre Lucifer, du latin “Lux Ferris”, Porteur de Lumière

il condamne la femme à souffrir dans l’accouchement et parfois à en mourir;

le “travail” de la femme donnant naissance…

du latin “trepalium”, instrument de torture à trois pieux

il la condamne à être assujétie à son époux; il condamne les deux, et leur descendance, à “travailler” le sol à la sueur de leur front – couvert de la poussière vers laquelle ils retourneront à leur mort.

C’est tout un programme… et cela friserait même l’envoûtement

pour ne pas dire le génocide

Yahvé n’est pas content du tout et il a peur. «Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal». «Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’Arbre de Vie, d’en manger, et de vivre éternellement». Genèse 3:22 introduit, ainsi, un autre motif de ce mythe dévastateur – à savoir un second arbre. C’est pour cela que Yahvé expulse ces deux dissidents du Paradis dont ils étaient les gardiens: pour contrecarrer une autre violation potentielle de sa volonté divine.

Il est à noter, ici, que selon la Genèse, la consommation du fruit du second arbre, l’Arbre de Vie, n’est pas prohibée.

« Pourquoi Dieu est-il si effrayé que la consommation du premier entraîne la consommation du second? Sans doute parce que la réalisation obtenue, au travers de la consommation du fruit de l’Arbre de Connaissance, génère la reconnaissance de la nature de l’Arbre de Vie. Le fruit défendu donne aux parents originels l’accès à la source biologique même de leur existence, “l’Arbre de Vie”. Comme cet arbre ne pouvait être atteint que si le fruit de l’autre arbre était consommé, son accès n’avait pas besoin d’être dénié. Sans le fruit défendu pour ouvrir leur vision, Adam et Eve pouvaient profiter de l’Arbre de Vie pour la nutrition, pour se sustenter, mais non pas pour accéder à ses secrets les plus profonds, non pas pour atteindre le secret de la vie elle-même. L’Arbre de Connaissance confère la sagesse qui ouvre la voie au secret de l’immortalité, représenté par l’arbre de vie (en termes modernes, l’ADN, le génome humain, l’évolution ontogénétique et phylogénétique). » (Op. cit.)

J’invite toutes celles et ceux, qui seraient intéressés par l’intégralité du décodage de ce mythe pernicieux, à consulter le premier très long chapitre, ou l’ouvrage, sus-cités.

Que le fruit défendu – à savoir les substances guérisseuses, visionnaires et sacrées – donne accès aux secrets de la vie n’étonnera pas ceux qui ont eu le courage de plonger dans le monde des enthéogènes. Les Ayahuasqueros de l’Amérique Latine affirment que grâce à l’Ayahuasca, ils peuvent percevoir le niveau moléculaire des plantes de l’Amazonie dont ils utilisent certaines – parmi des dizaines de milliers – pour guérir. Lorsque les Occidentaux leur demandent comment ils peuvent connaître les propriétés guérisseuses, de certaines plantes Amazoniennes, que l’on vient juste de découvrir grâce à une technologie hyper-moderne et sophistiquée, ils répondent invariablement que c’est grâce à la Madre Yagé. (Jérémy Narby. Le Serpent Cosmique).

Certains chercheurs, et Prix Nobel, de la biologie moderne ont récemment eu le courage de reconnaître que c’est grâce à l’usage de substances psychoactives (Champignons Psilocybes, LSD…) qu’ils ont réalisé les découvertes qui les ont rendus célèbres.

La mise en place de la confiscation des richesses visionnaires de la Biosphère Gaïenne – qui sera l’un des thèmes fondamentaux abordés dans ce blog – a été le fait d’une petite clique démente de théocrates qui se sont arrogé le droit de jouer les intermédiaires entre l’Humanité et l’Altérité et qui, pour ce faire, ont inventé des religions,

du latin “religare”, lier, du Grec “lugo”, attacher une branche,

en connotation avec le Sanskrit “raggu”, corde, ce qui lie

ceux qui se réfugient derrière une prétendue étymologie du terme religion avec le latin “legere” pour lire, lecture, loi, etc, ne sont que des lâches qui font perdurer les objectifs fondamentaux de toutes les religions institutionnelles :

mettre l’espèce humaine en esclavage

en prétendant que les êtres humains ne pouvaient plus réaliser cette connexion par eux-mêmes parce qu’ils avaient chuté!

L’envoûtement de la Chute Originelle et du Péché Capital…

2700 ans plus tard, le “système” fonctionne encore, clopin-clopant parfois…

« Selon l’interprétation habituelle, le mythe affirme que les parents originels furent chassés du Paradis pour avoir consommé du fruit défendu – c’est à dire pour un acte de désobéissance. Ce que le mythe n’explicite pas, c’est qu’en fait l’état paradisiaque était induit par l’acte de consommation et que la Chute résulta du fait que la plante qu’ils mangèrent leur fut supprimée. L’Eden est un espace, le paradis naturel sur Terre, mais la conscience d’y être présent procède du fruit défendu qui y croît. C’est le premier facteur occulté dans le message déguisé du mythe.

Le langage du mythe de l’Eden utilise une syntaxe mensongère et délibérément pervertie: elle nous conduit à présumer que la cause de la Chute fut un acte de désobéissance alors qu’en réalité la Chute se manifeste non pas parce qu’Adam et Eve désobéirent mais parce qu’ils n’ont plus le droit de posséder ce pour quoi ils ont été punis d’avoir profité. Leur punition est une perte de l’accès à la chose même qui leur révèle qu’ils vivent en fait dans le Paradis. C’est le second facteur occulté dans le message déguisé ». (Op. cit.)

La Chute n’est pas la punition pour avoir consommé du fruit défendu, c’est la conséquence de l’interdiction de manger le fruit, une fois qu’il a été goûté.

L’interdiction de manger le fruit, c’est la prohibition de la connaissance de l’existence – et du partage – des substances guérisseuses, visionnaires et sacrées,

que nous offrent les champignons, les plantes, les animaux, les minéraux…

Le qualificatif “guérisseuse” me met dans tous mes émois, surtout lorsque j’en découvre la définition chez Wikipedia – l’un des organes majeurs de désinformation à la botte des Autorités: « Un guérisseur est une personne, généralement dépourvue de diplôme médical, qui guérit, ou prétend guérir, en-dehors de l’exercice légal scientifique de la médecine, par des moyens empiriques ou magiques, en vertu de dons particuliers supposés ou à l’aide de recettes personnelles. »

tous les poncifs les plus sordides ont été concentrés en quatre lignes seulement

quel est l’imbécile consommé qui a pu rédiger un tel torchon diffamatoire?

vraisemblablement une crapule soudoyée par le Conseil de l’Ordre des Médecins,

ou le Conseil de l’Ordre des Pharmaciens, ou le Conseil …

tous Ordres créés par le Maréchal Pétain en 1941

celui-là même qui initia la destruction généralisée de l’herboristerie

La racine – l’étymologie – des termes guérisseur, guérison, guérir est, pour moi, l’une des plus fascinantes qui soient. Sa racine Indo-Européenne est “wer” et sa racine sanscrite est “vāraḥ”, qui est dérivé du verbe “vṛṇoti” (vṛ-) pour couvrir, envelopper, entourer, cacher. Cette racine sanscrite est attestée dans les composés suivants: “dur-vāraḥ pour difficile à défendre; “aśva-vāraḥ” pour cavalier/celui qui retient le cheval; “vāṇa-vāraḥ” pour cuirasse/qui protège des flèches.

Cette racine sanscrite vāraḥ est à l’origine des termes suivants:

guerre, guérir, gardien, jardin, garantir, guérite…

et c’est à prendre ou à laisser, il ne s’agit pas de supputations

Guérir se disait “garir” ou “warir”, pour rendre la santé, aux XII/XIV ème siècles en France. Corrélé à “warjan”, pour défendre, protéger, en vieux francique. Corrélé à “werian” en ancien haut allemand et à “wehren” en allemand, pour défendre. Corrélé au gothique warjan, pour interdire.

Il faut se rappeler que dans nos langues, les lettres G et W permutent souvent. Nous avons ainsi gardien/warden; guerre/war; guérite/garret; garantir/warrant, etc… Dans le cas de jardin/garden, ce sont les lettres J et G qui permutent.

Pourquoi jardin/garden sont-ils issus de cette même racine Indo-Européenne? Parce que, tout simplement, un jardin se définit – toujours – par un enclos pour le protéger des animaux sauvages, ou des animaux domestiques… ou bien encore des maraudeurs, des gypsies, des basanés dont l’existence-même requiert l’émergence des polices, des tribunaux, des magistrats, des lois, des prisons…

ce qui fait dire à certains, dont moi-même en fait,

que l’agriculture fut le début du chaos social

Ces corrélations étymologiques mettent également en exergue la vérité toute nue et incontournable – très souvent occultée par les mouvances néo ou pseudo shamaniques teintées de Nouvel Age débile: le shaman, le guérisseur qui sait guérir sait aussi tuer. Ce sont les mêmes forces, et souvent les mêmes substances: tout dépend de l’intention – et de la dose!

Les Grecs l’avaient fort bien compris

car “Pharmakon” signifie à la fois le remède et le poison

mais, de plus, “Pharmakós” désigne aussi le sacrifice rituel…

Dans les Idylles de Théocrite, nous retrouvons Simaitha, et sa servante, qualifiées de “pharmakeutriai”, de pharmaciennes – à savoir de magiciennes réalisant des pratiques magiques et rituelles à partir de substances végétales (laurier, farines).

L’auteur Maurizzio Bettini évoque des “pratiques de magie homéopathique et homéophonique” dans son analyse du rituel en l’honneur de la déesse Tacita dans Ovide. C’est un concept très séduisant et ces corrélations, tant sémantiques que physiques, entre les rituels sacrificiels et les substances/poisons nous amènent à aborder le troisième terme de notre expression favorite, dans cet essai: des substances guérisseuses, visionnaires et sacrées.

L’expression “sacrée” et tous les termes corrélés: “sacrement”, “sacrifice”, “sacer”, “sacra”, “sacrum”, “sacre”, “sakros”… ainsi que “saint”, “sanctifié”, etc.

dérivent de la même racine Indo-Européenne “sak”, pour pouvoir et force divine

Fondamentalement, ce qui est sacré, le sacrifice, le sacrement…, c’est ce qui donne du pouvoir – à l’espèce humaine, pas aux fausses divinités – et un ouvrage entier pourrait être rédigé sur toutes ces corrélations.

Quant à l’étymologie de notre troisième terme “visionnaire”, elle est toute aussi fascinante et évocatrice.

Elle est issue du terme Indo-Européen “weid” et des termes sanscrits

“Vidya” pour connaissance spirituelle et “Veda” pour enseignements sacrés.

Les termes corrélés en latin, français et anglais sont, par exemple:

video, videre, vidéo, vision, wisdom, wit

mais aussi wizard et witch

celui et celle qui “voient”

traduits par sorciers, sorcières, les sourciers

Et pour en revenir à l’expulsion, agrémentée de menaces génocidaires, des personnages mythiques que sont Adam et Eve, hors du Jardin/Paradis/Eden de la Genèse,

Jardin, gardien et enclos….

Paradis, “paradisus” en latin, “paradeisos” en grec,

“pairidaeza” en Avestan/Iranien signifiant “enclos/parc” parce que

composé de “pairi” pour “autour” et “diz” pour “faire un enclos, une forme”…

“Eden” de l’Assyrien “edinu”, signifiant champ, espace…

il est fort possible qu’il existe, encore, un autre facteur occultant dans ce mythe stérile: le Jardin/Paradis/Eden n’est sans doute que le vecteur de simulation/dissimulation d’une des malédictions les plus féroces posées sur l’humanité: l’invention de l’agriculture. Lors de mes investigations, au travers de la toile, en 2011, des bibliothèques Européennes, j’ai retrouvé une enluminure dans le Psautier de Saint Louis (1253/1270) dans laquelle un singe goguenard, entouré de petits champignons (magiques??), se tient devant Adam qui cultive la terre.

En conclusion partielle, le double tabou imposé par les théocrates, et autres patriarches du désert, sur les peuples du Moyen Orient s’est propagé comme une peste, une malédiction, dans toutes les directions de la planète

au fil des conquêtes, des guerres de religions, de la mise sous séquestre (intellectuelle, artistique, spirituelle, sexuelle…) des Peuples Païens de l’Europe, de la destruction de tous les centres des Initiés d’antan (et de leurs bibliothèques) datant de plusieurs millénaires, des génocides des Peuples Premiers et Indigènes, des exactions des Inquisiteurs qui brulèrent sur les buchers des dizaines de milliers de guérisseurs, de guérisseuses, de sages-femmes qualifiées de sorciers et de sorcières

pour en arriver à la Pharmacocratie actuelle.

L’écocide planétaire – qui se déploie inexorablement devant nos yeux – est la conséquence inéluctable de ce tabou. L’épitaphe de cette humanité étiolée pourrait être: « elle périt de ne plus pouvoir rendre Hommage à la Beauté ».

Et cette humanité ne peut plus, littéralement, rendre Hommage à la Beauté car les théocrates ont interdit, aux êtres humains, l’utilisation et la connaissance de l’existence des substances guérisseuses, visionnaires et sacrées

qui leur conféraient la Guérison, la Vision, le Pouvoir

et la connexion vivante et authentique

avec l’Altérité, la Source Première, la Mère

Notre Mère qui est en Terre

donne-nous nos sacrements visionnaires quotidiens!

ou tout simplement exterminé tous les peuples d’Asie, d’Australie, d’Afrique, d’Europe et des Amériques qui ne croyaient pas en leurs arnaques spirituelles.

Cependant, les psychopathes prédateurs, terroristes biocidaires et autres Pharmacocrates, sont dans leur dernière ligne droite – et ils le savent – et ils se précipitent

tel un TGV lancé vers l’Abime de leurs vanités

Terroristes à Grande Vitesse

et ainsi que le précise le Métahistorien,

Tertön à ses heures fertiles

Shaman à ses heures joueuses

« La prohibition occultante est un outil puissant de manipulation sociale. Cette puissance particulière constitue précisément l’un des attributs du tabou inversé. Mais, dans ce contexte, il existe également un inconvénient pour ceux qui exercent le contrôle. Par opposition au tabou ouvert, qui est connu, adopté et accepté par toute la communauté, le tabou qui divise la communauté dépend d’une couverture, d’un programme de dissimulation qui maintient ses membres dans l’ignorance de ce qui leur est interdit. Le maintien d’une telle dissimulation n’est pas des plus aisés. Il exige, au fil du temps, un effort énorme et constant. Il requiert des stratégies occultes de coercition et d’intimidation. Et, ce qui est encore plus important, il oblige les contrôleurs à impliquer la communauté entière dans l’opération de dissimulation de telle sorte que ceux qui sont assujettis au tabou participent fondamentalement à la tromperie dont ils sont les victimes. Les faiseurs de tabous ne peuvent pas se passer de la complicité des gens qu’ils leurrent, grâce à la prohibition occultante, pour en garantir le succès.

Si l’objet frappé de prohibition occultante était révélé et si la tribu prenait conscience de ce dont elle est privée, tout le système de contrôle et de dissimulation imploserait. Une telle opération de tromperie est précaire et peut-être même dure à imaginer, mais cependant elle peut fonctionner et il est étonnant de constater qu’elle fonctionne même très bien. Mais, inévitablement, vient le jour où un membre de la communauté découvre ce qui est prohibé et caché dans le tabou inversé et le dénonce.»(Op. Cit.)

Et aujourd’hui, ce sont non seulement des membres de communautés qui dénoncent, nomment et activent le ferment humain

des réincarnations modernes des Telestai de l’Antiquité Grecque,

Syrienne, Egyptienne… ceux que l’on nommait les Gnostiques Païens

ceux qui se tiennent debout et qui sont intentionnés

ceux qui possèdent un Telos

et qui parfois, aussi, communient aux substances prohibées

comme les initiés d’antan communiaient au Kikeon

mais des communautés entières, qui sont en train de se soulever à l’encontre des psychopathes prédateurs, déments et criminels.

Pour la Libération

des Neurognostiques Sérotoninergiques de la Biosphère Gaïenne

Xochi, le 17 octobre 2015

ou 26 Vendémiaire dans le Calendrier Républicain, le jour de l’Aubergine

Les Multinationales des Nécro-technologies à l’assaut des Semenciers Industriels Africains

L’Association Kokopelli vient de publier une analyse encore plus complète des Catalogues Nationaux du GNIS, en particulier en ce qui concerne les espèces de grande culture (Maïs, Orge, Soja, Tournesol, Blé et Colza) afin de mettre en valeur que seules quelques multinationales des nécro-technologies contrôlent la quasi-totalité des variétés (ou clones) inscrites dans ces catalogues. (1) Le quatrième semencier du monde, Limagrain, est en première position, dans les Catalogues Français, pour la plupart des espèces potagères et pour quelques espèces de grande culture, dont le maïs et l’orge. Ce sont, ainsi, quatre groupes qui contrôlent 60% des 1425 variétés F1 de maïs – enregistrées dans le catalogue du GNIS – dont Limagrain, Monsanto et Syngenta. Alors que nous commencions à faire circuler cette analyse, Vandana Shiva nous fit parvenir l’alerte sonnée par certaines alliances Africaines qui s’insurgent contre une nouvelle vague de rachat de semenciers Africains par les-dites multinationales, à savoir Limagrain, Monsanto, Syngenta et DuPont (Pioneer Hi-Bred).

Avant de passer en revue les derniers épisodes de cette nouvelle offensive à l’encontre de l’autonomie Africaine, il nous parait important de bien souligner que les multinationales de la semence et de l’agrochimie n’ont pas attendu de racheter les semenciers industriels Africains pour envahir le continent avec leurs technologies biocidaires. Rappelons qu’en 2004, par exemple, au Sénégal, alors que l’Association Kokopelli oeuvrait depuis plusieurs années afin de disséminer des semences de Vie et que nous tentions de briser les inerties locales (et les routines bien confortables de certaines ONGs) afin d’installer une banque de semences dans la région de Guédé, près du Fleuve Sénégal, nous avons été les témoins de la distribution de sacs de semences de maïs, par le gouvernement, qui ne portaient aucune mention d’origine, aucun nom de variété… Ces maïs croissaient fort bien mais sans produire d’épis! Il s’avéra que les paysans Sénégalais étaient vraisemblablement les cobayes, à leur insu, d’expérimentations avec des variétés de maïs transgéniques de Monsanto – variétés qualifiées subséquemment de thermo-réactives par des groupes de paysans de l’Inde qui en furent également les victimes. Continue reading “Les Multinationales des Nécro-technologies à l’assaut des Semenciers Industriels Africains”

Les Maïs pour l’Afrique du CIMMYT: Mythe ou Réalité?

Je conçois que la lecture d’un tel dossier puisse s’avérer quelque peu laborieuse et déprimante. Mais c’est la triste réalité qui prévaut actuellement en Afrique. Cet article présente 120 liens qui renvoient, la plupart du temps, vers les informations communiquées par l’ennemi. Car c’est bien des ennemis de l’Afrique – et de toute l’humanité – qu’il s’agit. Ils ont lancé une guerre inexorable à la Vie et ils iront jusqu’au bout de leur folie meurtrière. 

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Les Tomates Indigo : une révolution dans l’arc-en-ciel des tomates

 

Historique des Tomates Indigo

En 2000, des étudiants d’Oregon State University commencent à travailler, sous la direction du Professeur Jim Myers, pour créer une variété de tomate indigo à partir de lignées (conservées par le Tomato Genetics Resource Center de l’Université de California-Davis) déjà élaborées par un chercheur Bulgare et un chercheur Etatsunien, dans les années 60, à partir de croisements avec des espèces de tomates sauvages. Continue reading “Les Tomates Indigo : une révolution dans l’arc-en-ciel des tomates”

Pas de bol : les riz chimériques sont de retour!

Avertissement. Dans ce présent article, plutôt que le terme “OGM”, j’adopte le terme “chimère” (87) amplement utilisé, depuis de très nombreuses années, par Jean-Pierre Berlan, ancien directeur de recherches à l’INRA, et par Richard Lewontin, professeur de génétique à l’Université de Harvard; et j’ai recours, également, aux néologismes qui en découlent naturellement: “chimérique” (au lieu de transgénique), “chimériste” et “chimérisation”. Tout comme j’ai osé le terme “nécro-carburant”, au printemps 2007 (88), dans ce même esprit d’authenticité sémantique,  j’utilise actuellement les termes “nécro-technologie” (au lieu de bio-technologie), “nécro-technologique”, “nécro-techs”, “nécrofortifié”, etc, afin de tenter de limiter, autant que faire se peut, la corruption du langage agricole évoquée par Jean-Pierre. 

«Les mots contribuent à définir la réalité. Lorsque des intérêts considérables sont en jeu, ils sont rarement neutres et objectifs. Ils créent plutôt la confusion, égarent la réflexion, empêchent de penser la réalité. Les utiliser sans les passer au feu de la critique, c’est faire preuve du même discernement que les lévriers lancés à la poursuite d’un leurre en peau de lapin. Les organismes génétiquement modifiés ou OGM illustrent cette corruption du langage : ce sont, en réalité, des clones chimériques brevetés (CCB). Un clone – à distinguer d’un individu ou d’une plante clonée – est une population d’organismes génétiquement identiques. Les « variétés » modernes de blé, d’orge, de colza, de maïs, de tomates, etc., sont constituées de plantes (ou de génotypes) identiques ou presque. Ce sont des clones»Jean-Pierre Berlan.

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La loi Biodiversité de juillet 2016: un tremplin pour les insectes chimériques dans l’agriculture?

 

Résumé: Le 2 août, suite à mon communiqué sur les tomates de Syngenta/Chingenta chez Réseau Biocoop, je fus alerté par un courrier de lecteur et ami de Kokopelli qui évoquait les mouches : tout autant les vers de mouches que l’on peut éliminer avec la Tulsi – le basilic sacré que j’ai présenté dans un article récent – que les mouches transgéniques/chimériques d’Oxitec, une société très intime avec Syngenta.

Lorsque, le 4 août, le Conseil Constitutionnel a modifié la loi dite de Biodiversité, il m’est apparu très clairement que l’interdiction, à terme, des néonicotinoïdes, qu’elle inclut, n’est vraisemblablement qu’un gigantesque coup fourré pour faire avaler et avaliser les mouches chimériques par les consommateurs – trop contents de s’être débarrassés d’insecticides mortels épandus sur leurs fruits et légumes.

En effet, l’interdiction, tant acclamée, de ces insecticides parmi les plus toxiques, à savoir les néonicotinoïdes, par cette nouvelle loi biodiversité de juillet 2016, ne cacherait-elle pas quelque chose d’encore plus biocidaire? Les Autorités, sous couvert de protection sanitaire du public – sans commentaires – ne seraient-elles pas en train de préparer une vaste introduction de mouches, et autres insectes, chimériques dans l’agriculture?

Il y a fort à penser que l’interdiction des néonicotinoïdes ne constitue qu’un gigantesque écran de fumée – se parant d’une respectabilité écologique – pour faire gober, aux Peuples, les mouches chimériques des amis de Monsanto/Bayer et de Syngenta/ChinaChem. D’autant plus que le nouvel épouvantail des Autorités, le virus Zika, ne pourrait être contrôlé, selon les grandes déclarations des multinationales criminelles de la Pharmacratie, que grâce aux moustiques chimériques d’Oxitec – alors que des soupçons plus que légitimes se font jour quant aux moustiques mutants d’Oxitec qui ont survécu, au fil des années, (et jusque 15 % des populations de moustiques de par le fait que la biosphère est contaminée par de très grandes quantités de l’antibiotique tétracycline) et qui seraient les vecteurs mêmes du virus Zika. Continue reading “La loi Biodiversité de juillet 2016: un tremplin pour les insectes chimériques dans l’agriculture?”

Choux Frisés / Kales : un Kaléidoscope de saveurs, de couleurs et de nutriments

Classification botanique des Kales

La Famille des Brassicacées est une famille hautement diversifiée comprenant entre 3000 et 4000 espèces (en fonction des botanistes) et environ 375 genres. Le genre Brassica comprend de très nombreuses espèces dont le nombre varie (en fonction des botanistes).

Il semble que la civilisation Celtique (qui survécut “durablement” pendant 2700 années sur toute l’Europe et même au-delà) ait eu une influence prépondérante sur la sémantique afférente aux Brassicas. Le terme botanique Brassica viendrait du Celte “bresic” ou “bresych” – signifiant chou. Les deux types de choux présents en Europe du nord ont été caractérisés par deux lignages sémantiques. Les choux sans tête sont diversement nommés kale (en Ecosse), kaal (en Norvège), kohl (en Suède), col (en Espagne), cole (en Angleterre), collard (en France), caulis (en latin), kelum (en perse) et kaulion (en grec)… – tous termes corrélés à la racine greco-celtico-germanique “caul” signifiant “tige”. Les choux avec tête sont diversement nommés cabus ou caboche (en France), cabbage (en Angleterre), kopi (en Inde), Kopf Kohl (en Allemagne), kaposta (en Tartarie), kopee (au Bengale) … – tous termes corrélés à la racine slavo-celtique “cap” ou “kap” signifiant “tête”. De plus, il est vraisemblable que le troisième lignage sémantique utilisé pour les choux, kraut (en Allemagne), chou-croute (en France), karumb (en Arabe) soit corrélé à la racine gréco-germanique “krámbe”. C’est de ce terme “krámbe” que dérive le nom Crambe donné à un autre genre de la famille des Brassicacées, un genre contenant une vingtaine d’espèces dont le Crambé maritime.

Le Kale, en Ecosse, était une espèce fondamentale dans l’alimentation quotidienne – à ce point que le verbe “to kale” voulait dire être invité à dîner. Il en était de même en Angleterre car il fallut attendre le 14ème siècle pour que les termes caboche et cabache entrent dans le langage commun – ce qui veut dire que les seuls choux consommés auparavant étaient les choux sans tête.

Le terme Kale (prononcer “Keil”) est donc actuellement un terme générique – qui veut tout simplement désigner un chou ne pommant pas –  et la première question à se poser est en fait «Quel Kale?». D’un point de vue strictement botanique, les Kales, en fonction de leurs types, constituent des sous-espèces se rattachant à deux espèces majeures, à savoir Brassica oleracea et Brassica napus. Voici l’une des déclinaisons proposée de ces types et sous-espèces.

Les variétés – des divers types – de l’espèce Brassica oleracea sont appelés “choux frisés Européens” et les variétés de la sous-espèce Brassica napus var. pabularia sont appelés “choux frisés Sibériens”.

Brassica oleracea var. viridis: chou cavalier, chou fourrager, chou en arbre, chou commun, chou vert, ou caulet de Flandre. (en Anglais: Collard, Fodder Kale, Kale, Borecole). Le terme latin viridis signifie vert. Les feuilles peuvent atteindre 40 cm de longueur et elles ont un très long pétiole. Les plantes peuvent atteindre 2 ou 3 mètres de hauteur avant de fleurir. Elles sont dépourvues de bouquet feuillu terminal.

Brassica oleracea var. medullosa: chou moellier (en Anglais: Marrowstem). La plante peut atteindre deux mètres de hauteur et les tiges sont très renflées.

Brassica oleracea var. palmifera: chou palmier, Noir de Toscane, Lacinato, Dinosaure (en Anglais: Jersey Kale, Tuscan Black or Palmtree Kale). La plante peut atteindre quatre mètres de hauteur.

Brassica oleracea var. costata: chou à grosses côtes, chou tronchuda, ou chou de Beauvais (en Anglais: Portuguese Kale). Les plantes ont des feuilles très amples et épaisses et un bouquet feuillu terminal très lâche.

Brassica oleracea var. ramosa: chou branchu, chou à mille têtes (en Anglais: Branching Bush Kale).

Brassica oleracea var. sabellica: chou frisé, chou d’aigrette, chou frangé, ou chou lacinié ; chou d’ornement (en Anglais: Curly Kale, Scotch Kale).

Brassica oleracea var. alboglabra: brocoli Chinois, Gai-lohn, chou de Chine à fleurs blanches (en Anglais: Chinese Broccoli, Chinese Kale).

Brassica oleracea var. ruvo: brocoli-raab (en Anglais: Ruvo Kale).

Brassica napus var. pabularia: chou-frisé Sibérien (en Anglais: Siberian Kale).

Les Kales/Choux frisés: des trésors végétaux de nutriments essentiels

« Bon nombre de personnes n’apprécient pas le chou frisé dans l’assiette. En le cuisant simplement à la vapeur, il se digère parfaitement sans produire l’inconfort dont il a la réputation. Mode d’emploi : avec une mandoline, couper le chou en lamelles. Verser de l’eau dans le récipient du cuit-vapeur et porter à ébullition. Déposer le chou dans le panier du cuit-vapeur et couvrir. Au bout d’une minute, remuer. Ensuite remuer une ou deux fois encore pour uniformiser la chaleur. Après une exposition à la vapeur pendant 3 à 4 minutes (pas plus), le chou est devenu vert fluo, il a perdu son volume, sa tonicité et son amertume, mais il est chaud, croquant et il a gardé son parfum. Vite préparé, il accompagne indifféremment un poisson, une volaille ou une viande bouchère. Toutes les sauces lui conviennent.» Belle Santé n° 135.

Les choux frisés ont eu pendant longtemps, il est vrai, une fort mauvaise réputation de digestion ardue mais ne serait-ce pas plutôt l’épicier du quartier qui digérait mal de voir les choux frisés prospérer dans les jardins d’antan – malgré tous les grands froids – et conférer une générosité nutritionnelle sans pareil. A moins que ce ne fut l’industrie pharmaceutique qui voyait d’un très mauvais œil une telle panacée universelle.

Les choux frisés sont, en effet, des trésors végétaux de nutriments essentiels pour la santé humaine. Ils contiennent de très hautes teneurs en Vitamine K, A et C. Ils contiennent également du fer, du cuivre, du manganèse, du calcium, du potassium, de la vitamine E, des vitamines B (B1, B2, B3 et B6), des Omega-3, des protéines… A poids égal, il y a deux fois plus de vitamine C dans le chou frisé que dans l’orange. Il y autant de calcium dans 85 grammes de chou frisé que dans un verre de lait.

La générosité nutritionnelle des choux frisés est remarquable également de par leur haute teneur en antioxydants, en anti-inflammatoires et en nutriments anti-cancer. Les isothiocyanates et l’indole (indole-3-carbinol) élaborés à partir des divers glucosinolates présents dans les choux frisés sont des substances qui se sont avérées très importantes dans la prévention et le traitement des cancers de la prostate, du colon, du sein, de la vessie et de l’ovaire. Ces isothiocyanates comprennent le sulforaphane, l’isothiocyanate de phénéthyle, l’isothiocyanate de benzyle et l’isothiocyanate d’allyle.

Les bénéfices de prévention à l’encontre du cancer sont aussi clairement corrélés à une concentration inhabituelle de deux types d’antioxydants, des caroténoides (lutéine et bêta-carotène) et des flavonoïdes. La lutéine et le bêta-carotène sont des nutriments essentiels dans la prévention des stress oxydants qui se manifestent par des pathologies telles que les cataractes, l’artériosclérose, la maladie pulmonaire obstructive chronique et bien sûr les cancers en tous genres. Dans les flavonoïdes, ce sont surtout le kaempférol et la quercétine qui arrivent en tête mais les chercheurs ont identifié plus de 45 flavonoïdes différents dans les choux frisés. Les variétés de choux frisés à feuilles violettes se caractérisent, de plus, par leur teneur en anthocyanes.

Sur le plan des bénéfices anti-inflammatoires des choux frisés, de nombreuses recherches restent à réaliser de par leur teneur en oméga-3 et surtout de par leur teneur très exceptionnelle en vitamine K.

Il est également important de discerner les différences nutritionnelles en fonction des modes de consommation. Des recherches réalisées, en 2011 – par Nishi K, Kondo A, Okamoto T, et al – ont démontré qu’une cuisson d’une demi-heure ne nuisait en rien à la capacité que les choux frisés ont d’activer la production d’immunoglobuline dans le corps. Cependant, des recherches réalisées, en 2012, par Sikora et Bodziarczyk, ont mis en exergue les résultats suivants. La cuisson détruirait 89% de la vitamine C, 5% du bêta-carotène, 56% des flavonoïdes et 62% de l’activité antioxydante. Par contre, la cuisson détruirait une grande partie des nitrites et des nitrates présents – 67% et 78% respectivement. Il est ainsi conseillé de consommer crues les jeunes feuilles de choux frisés (bios, naturellement) et de blanchir légèrement les feuilles plus âgées afin de bénéficier le plus amplement possible de leurs qualités antioxydantes. L’idéal serait de se faire un jus quotidien de feuilles de choux frisés bios!

Diverses recherches ont mis en valeur que dans la famille des Brassicacées, ce sont les choux frisés qui contiennent la plus grande quantité de divers polyphénols. En conclusion, les choux frisés constituent l’un des détoxifiants les plus puissants de l’alimentation humaine de par leur très grande capacité à affecter les mécanismes épigénétiques – à savoir à altérer l’expression génétique afin de déclencher plus rapidement une élimination des substances cancérigènes du corps. Les choux frisés seraient donc au pinacle de la famille des Brassicacées dans la lutte anti-cancer.

Conseils de culture pour les Kales/Choux Frisés

La plupart des livres de jardinage conseillent de cultiver les choux frisés en culture d’automne parce que ce sont des plantes qui adorent les climats frais. C’est assurément vrai et c’est, donc, d’autant plus des plantes potagères à promouvoir – de par le refroidissement climatique global en cours.

La bonne nouvelle, cependant, c’est que les choux frisés peuvent être cultivés dans les jardins en toutes saisons et dans la plupart des climats. La saveur, la durée de croissance (du semis à la récolte) vont varier, bien sûr, en fonction des variétés utilisées, des températures, des cycles saisonniers et de la fertilité des sols. Les choux frisés se caractérisent par une résilience à toutes épreuves et une très grande générosité.

Lorsque le semis est effectué au printemps, il est conseillé de le mettre en place en godets de 5 à 7 semaines – ou en semis direct de 3 à 4 semaines –  avant les dernières gelées présumées. Les jeunes plants sont alors repiqués quelques semaines avant les dernières gelées présumées. L’espace entre les jeunes plants repiqués varie en fonction des variétés mais il est au minimum de 40 cm. Pour les cultures d’automne, il est conseillé d’effectuer le semis au moins 3 mois avant les premières gelées présumées. Tous ces conseils ne peuvent être que des approximations: tout dépend en fait des régions de culture et des climats “qui changent tout le temps”. Il en est de même de leur capacité à passer l’hiver ou à redonner de jeunes pousses durant l’hiver: tout dépend des régions, de la rigueur des hivers, des variétés et des espèces car les choux frisés Sibériens sont généralement beaucoup plus résistants au froid que les choux frisés Européens, à savoir qu’ils peuvent tolérer des froids aussi bas que -25°C.

Les premières récoltes sont effectuées de 55 à 75 jours après le repiquage, en fonction des variétés. S’il est vrai que les saveurs sont améliorées par les premières gelées, il reste que les choux peuvent être appréciés en toutes saisons. Des températures très élevées risquent de les rendre quelque peu amers mais cela n’enlève rien à leur très grande qualité nutritive.

Production de semences pour les Kales/Choux Frisés

Production de semences de Choux Frisés Européens. Rappelons, avant toute autre chose, que l’espèce Brassica oleracea comprend, en sus des divers types de choux frisés Européens énumérés ci-dessus: les choux-cabus, les choux-fleurs, les choux rouges, les choux-brocolis, les choux-raves, les choux de Milan et les choux de Bruxelles.

La plupart des variétés de l’espèce Brassica oleracea sont auto-incompatibles (ou auto-stériles): le pollen de chaque plante est viable mais il ne peut féconder que les fleurs d’une autre plante. Ce sont les insectes qui sont donc le vecteur des pollinisations croisées. Cela veut dire, concrètement, qu’un seul chou frisé Européen (par exemple des variétés “Vates” ou “Cavalier Rouge”) fleurissant, dans un jardin, ne pourra pas porter de graines à moins qu’il ne soit pollinisé par du pollen émanant d’autres choux de toute variété appartenant à l’espèce Brassica oleracea. La production de semences d’une variété de choux frisés Européens nécessite donc la présence de plusieurs choux de cette dite variété dans le même jardin: par exemple, 6 choux porte-graines de la variété “Cavalier Rouge” – et plus les porte-graines sont nombreux, plus grand est le brassage de pollen généré par les insectes et plus diverse est donc la diversité génétique.

Lorsqu’un jardinier souhaite produire ses propres semences d’une variété de l’espèce Brassica oleracea – quel que soit son type : chou-fleur, choux rouge, chou de Bruxelles, chou frisé, etc – et lorsqu’il souhaite le faire dans une stricte pureté variétale – il est alors nécessaire de s’assurer qu’il n’existe pas d’autres portes-graines de la même espèce dans un rayon d’environ 1 kilomètre, et ce d’autant plus que les abeilles sont abondantes.  Cela veut dire, concrètement, que si des choux frisés “Cavalier Rouge” et des choux-brocolis “Romanesco” fleurissent en même temps – dans le même jardin ou à proximité – les semences issues de ces pollinisations croisées produiront des hybrides naturels.

Il est possible également de pratiquer une culture sous cage par alternance. Lorsque deux variétés de l’espèce Brassica oleracea sont cultivées sous cages voilées, chacune de ces variétés est mise en pollinisation ouverte (sans les cages), un jour sur deux, pour que les insectes pollinisateurs puissent féconder librement les fleurs. Cette technique permet aux jardiniers passionnés par la production de semences d’être plus prolifique mais elle exige une très grande discipline: en effet, six plantes porte-graines de chou frisé “Vates”, oubliées sous une cage voilée, ne produiront aucune semence car chacune de ces plantes est auto-stérile. L’installation de cages voilées n’est envisageable que dans le cas des variétés au port bas.

Contrairement à d’autres types de choux, les choux frisés Européens sont très résistants au froid. Ils peuvent donc rester en terre durant tout l’hiver et partir naturellement en fleurs, au printemps, et à semences. Les siliques des choux étant très déhiscentes (ce qui veut dire que les semences tombent au sol dès que les siliques sont sèches et qu’elles éclatent) la plante entière peut être récoltée avant la maturité complète des semences afin de continuer à sécher dans un endroit sec et ventilé. Il faut également surveiller les oiseaux qui adorent les semences de Brassicaceae.

Les semences de choux ont une durée germinative moyenne de 5 ans. Elles peuvent, cependant, conserver une faculté germinative jusqu’à 10 années. Un gramme contient de 250 à 350 semences en fonction des variétés.

Production de semences de Choux Frisés Sibériens. Rappelons, avant toute autre chose que l’espèce Brassica napus comprend, en sus du chou frisé Sibérien, le rutabaga (chou-navet) et le colza annuel (navette).

L’espèce Brassica napus est principalement auto-féconde (auto-fertile). Cependant, elle est également  pollinisée par les insectes et par le vent. Les grandes fleurs sont de couleur jaune clair. On considère généralement que le colza annuel est pollinisé à 10% par les insectes et le vent et que les rutabagas et les choux frisés Sibériens sont pollinisés à 30% par les insectes et le vent. Cela veut dire, concrètement, qu’un chou frisé Sibérien (par exemple de la variété “Red Ursa”) fleurissant, dans un jardin, pourra porter des graines même s’il est tout seul. Il est cependant conseillé, pour une bonne diversité génétique, de laisser plusieurs choux monter à graines.

Lorsqu’un jardinier souhaite produire ses propres semences d’une variété de l’espèce Brassica napus – quel que soit son type : chou-frisé Sibérien, rutabaga ou colza annuel – et lorsqu’il souhaite le faire dans une stricte pureté variétale – il est alors nécessaire de s’assurer qu’il n’existe pas d’autres portes-graines de la même espèce dans un rayon d’environ 1 kilomètre. Cela veut dire, concrètement, que si des choux frisés  Sibériens “Red Ursa” et des rutabagas “Wilhelmsburger” fleurissent en même temps – dans le même jardin ou à proximité – les semences issues de ces pollinisations croisées produiront des hybrides naturels.

Pour une pureté variétale très stricte, des cages peuvent être utilisées mais dans ce cas (le vent pouvant être un vecteur de pollinisation croisée), il est nécessaire d’avoir recours à un voile anti-pollen (une simple tulle ou moustiquaire suffit pour les insectes mais pas pour le vent). Par contre, les variétés de Brassica napus étant auto-fertiles, les plantes porte-graines peuvent rester sous les cages en permanence.

Il est fondamental de bien appréhender le fait que des espèces puissent être auto-fécondes (tomates, aubergines, piments, choux frisés…) tout en étant sujettes à des pollinisations croisées inter-variétales –  lorsque plusieurs variétés de la même espèce sont présentes.

Contrairement à d’autres types de choux, les choux frisés Sibériens sont très résistants au froid et même encore plus que les choux frisés Européens. Ils peuvent donc rester en terre durant tout l’hiver et partir naturellement en fleurs, au printemps, et à semences. Les siliques de Brassica napus sont grosses, de longueur moyenne, à bec lisse, conique et portées à angle droit sur l’axe principal. Elles sont très déhiscentes et la plante entière peut être récoltée avant la maturité complète des semences afin de continuer à sécher dans un endroit sec et ventilé. Il faut également surveiller les oiseaux qui adorent les semences de Brassicaceae. Les semences de cette espèce ont une durée germinative moyenne de 5 ans. Elles peuvent, cependant, conserver une faculté germinative jusqu’à 10 années.

Pollinisations croisées … si affinités

Il est avéré que toute variété de Brassica napus peut se croiser naturellement et aisément avec toute variété de Brassica juncea. Cela veut dire concrètement que des portes graines de choux frisés Sibériens (ou de rutabagas ou de colza annuel) vont naturellement s’hybrider avec des portes-graines de moutardes à feuilles, dites Moutardes Indiennes (“Magma”, “Green Wave”, “Osaka Purple”) ou de moutardes à “moutarde”.

Et ce n’est pas tout car chez les Brassicacées, cela brasse du gène: les affinités sont nombreuses. En effet, selon Fitzjohn et al. (2007) Brassica napus “peut” se croiser naturellement avec 23 espèces de la famille dont Brassica oleracea et Brassica rapa. Ce qui veut dire, concrètement, que des porte-graines de choux frisés Sibériens vont “potentiellement” être capables de se croiser avec des choux frisés Européens, des choux-fleurs, etc, tout autant que des navets, des choux chinois, des pak-choi ou encore de brocoli-raab.

Les pollinisations croisées entre ces trois espèces sont d’autant plus compréhensibles que, selon certaines théories (à prendre avec des pincettes), l’une aurait été générée par les deux autres très libérales quant à leurs flux. Ainsi que l’expriment des botanistes Canadiens: «Les origines du Brassica napus (plante amphidiploïde, n = 19) sont obscures. U (1935) a d’abord proposé qu’il y avait eu hybridation naturelle entre les deux espèces diploïdes Brassica oleracea (n = 9) et Brassica rapa (syn. campestris) (n = 10), mais les conclusions d’une analyse récente de l’ADN dans les chloroplastes et les mitochondries (Song et Osborn, 1992) donnent à penser que le Brassica montana (n = 9) pourrait être très voisin du prototype commun qui a donné naissance aux cytoplasmes du Brassica rapa et du Brassica oleracea. On a aussi suggéré que le Brassica napus aurait une origine multiple et que la plupart des formes cultivées de cette espèce proviendraient d’un croisement dont le parent femelle serait une espèce très voisine ancêtre du Brassica rapa et du Brassica oleracea».

Tim Peters, de Peters Seed and Research aux USA, qui a créé des variétés OP de choux brocolis ainsi que la variété de chou frisé Sibérien “Winter Red” et qui est un passionné, également, des céréales vivaces (telles que les seigles vivaces) a réalisé une expérimentation afin de tenter de retracer l’origine de Brassica napus. Il croisa un chou chinois (Brassica rapa) avec un chou frisé Européen (Brassica oleracea) et il obtint ainsi un magnifique chou Sibérien (Brassica napus). Il croisa ce premier résultat avec une moutarde (de l’espèce Brassica nigra) et il obtint un chou frisé Sibérien de type “Red Russian”. Dans la famille des Brassicacées, l’imagination est à l’honneur.

En conclusion, si les jardiniers producteurs de semences de choux frisés (et inconditionnels de la pureté variétale) ne veulent pas se prendre… le chou – ou friser l’apoplexie –  nous leur conseillons de ne laisser monter à graines qu’une variété chaque année dans le genre Brassica. Maintenant, si l’objectif est de jardiner, de manger, de produire des semences et de jouer… laissons donc libre cours à des potentialités (en fait réduites) de pollinisations croisées et laissons monter à graines, dans chaque jardin, une variété de chacune de ces trois espèces. Par exemple, un chou frisé Sibérien, un navet et un chou-brocoli. 

Une chimère génétique peut en croiser une autre

Si nous nous permettons, quelque peu, d’insister sur les flux génétiques très “libérés” de la famille des Brassicacées, c’est également parce que le spectre de la contamination chimérique génétique plane en permanence au-dessus de nos champs et de nos jardins dans toute l’Europe. Car si, bien sûr, les colzas chimériques ne sont pas autorisés à la culture, les technocrates Bruxellois – non élus – qui nous pourrissent la Vie, ont cependant autorisé la commercialisation des dits colzas chimériques dans toute l’Europe. Et donc, le long des routes et des autoroutes et des voies ferrées, les graines de colza chimérique chutent au gré des soubresauts et des vents… et vont parfois contaminer d’autres plantes de la même famille, sauvages ou cultivées. C’est ce qui arriva à Percy Schmeiser au Canada qui fut pendant de très longues années en procès – attaqué par Monsanto.

La problématique de la contamination chimérique est d’autant plus aiguë avec les colzas annuels chimériques de Brassica napus qu’ils peuvent également se croiser avec des radis sauvages (Raphanus raphanistrum) ou des radis cultivés (Raphanus sativum) – en sus donc de pouvoir se croiser avec des rutabagas et des choux frisés Sibériens dans nos champs et dans nos jardins.

Les choux frisés, de plus, n’ont pas échappé aux délires déments des cerveaux fragmentés des nécro-généticiens. Les premiers choux frisés chimériques datent de 1989 (Hosoki et Al) et les premiers choux frisés fourragers chimériques de 1992 (Christey et Sinclair) – avec Agrobacterium rhizogenes. En 1999, des choux frisés chimériques Bt (avec expression du Bacillus thuringiensis) sont cultivés expérimentalement pour lutter contre la Teigne des Choux (Plutella xylostella).  En 2001, des choux frisés fourragers transgéniques résistants à l’herbicide Basta sont cultivés expérimentalement, par Christey et Brown, en Nouvelle-Zélande.

Une diversité frisée chez Kokopelli

Pour la saison 2015, Kokopelli propose  une petite vingtaine de variétés de choux frisés dans sa boutique en ligne . Dans la gamme de choux frisés “Européens”, neuf variétés sont présentées: “Cavalier rouge”, “Lacinato”, “Lacinato Rainbow”, “Noir de Toscane”, “Caulet Créole”, “Caulet Champion”, “Caulet Even Star”, “Nash Red Kale” et “Vates”. Deux de ces variétés remontent aux années 1860/1880.

Dans la gamme de choux frisés “Sibériens”, neuf variétés sont présentées: “Red Ursa”, “White Russian”, “Hanover Salad”, “Siberian”, “Rouge de Russie”, “Wild Red”, “Red Ruffled”, “Wild Garden Kale Mix”, et “Winter Red”. Certaines de ces variétés sont le fruit des croisements ludiques de Frank Morton et de Tim Peters.

Kokopelli propose également le “Purple Peacock” de Frank Morton:  c’est un croisement entre le brocoli “Green Goliath” et deux choux frisés “Lacinato” et “Pink Peacock”.

Dominique Guillet. 15 décembre 2014

Un enchevêtrement inextricable

Chapitre 9 de l’ouvrage de Stephen Harrod Buhner:

Plant Intelligence and the Imaginal realm.

Traduction et publication par Xochi autorisées par l’auteur.

Afin de comprendre Gaïa, nous devons abandonner le conditionnement mécaniste et cloisonnant qui nous a été imposé par la société depuis notre enfance. En effet, depuis leur tendre enfance, presque tous les Occidentaux (et particulièrement les jeunes scientifiques) sont exposés au concept d’une vie qui aurait émergé sous l’effet des lois aveugles et futiles de la chimie et de la physique et au concept d’un égoïsme qui sous-tendrait le comportement et l’évolution de toutes les plantes et animaux. Le mental d’un enfant se fait totalement emprisonné par ce type d’intellectualité au point que les qualités intuitives et stimulantes du mental soient complètement ignorées. STEPHAN HARDING Continue reading “Un enchevêtrement inextricable”

Molecular Veriditas

Chapitre 7 de l’ouvrage de Stephen Harrod Buhner:

Plant Intelligence and the Imaginal realm.

Traduction et publication par Xochi autorisées par l’auteur.

« Du point de vue évolutif, la sérotonine a existé chez les plantes bien avant l’émergence des animaux. En fait, la sérotonine peut être corrélée à l’évolution de la vie elle-même, plus particulièrement au travers du rôle du tryptophane, une molécule qui en est son précurseur. » Efrain Azmitia Continue reading “Molecular Veriditas”

La Fonction des Psychotropes dans l’Ecosystème

Chapitre 8 de l’ouvrage de Stephen Harrod Buhner:

Plant Intelligence and the Imaginal realm.

Traduction et publication par Xochi autorisées par l’auteur.

Il existe une pléthore de dénominations pour les nombreux composés hallucinogènes, que le système Gaïen génère, et elles convient un très ample spectre de significations. Continue reading “La Fonction des Psychotropes dans l’Ecosystème”